“Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses”    - Socrate -

C’est au Moyen-âge, dans la petite ville de Kocs en Hongrie qu’ont vu le jour les premiers véhicules à suspension constituée de ressorts en acier et tractés par des chevaux.  Cet ancêtre de la diligence que les hongrois appelaient « kocsi » devint très vite populaire dans toute l’Europe. Ainsi, le mot « coche » arrive dans le vocabulaire français en 1545 pour désigner cette voiture qui était conduite par un cocher. Le cocher est donc celui qui accompagne, qui guide, qui conduit les voyageurs d’un point de départ à un point d’arrivée. Nous retrouvons dans la fonction de « cocher » des accointances évidentes avec celle de « coach ».

Au XXe siècle, en Amérique, le mot coach acquière une nouvelle dimension sur les terrains de sports  et désigne l’entraîneur, le préparateur des équipes. C’est donc les termes anglicisés de « coach » et de « coaching » qui nous reviennent et qui sont largement utilisés en France aujourd’hui.

Nul doute que le terme « coaching », tel qu’il est utilisé aujourd’hui, trouve son origine dans l’univers du sport. De là à faire l’analogie entre la performance sportive et la performance en entreprise, il n’y eut qu’un pas, franchi dans les années 80, par les dirigeants.

Aujourd’hui, le coaching, bien répandu dans le monde de l’entreprise, trouve aussi un écho dans la sphère privée où le coaching personnel tient une place grandissante, qui ne se limite pas à un accompagnement professionnel mais qui s’ouvre sur l’accompagnement de projets de vie.